Bertrand Méheust

Sociologue & auteur

  • Dimanche 29 juin – 13h40 / 15h10 –  Aspect éthique et exo-théologique des abductions. Certaines manifestations religieuses ont amené à renforcer la foi des profanes : certaines d’entre elles pourraient-elles de nature exogènes ?

À propos

Né en juillet 1947, Bertrand Méheust appartient à la génération qui a vu le jour en même temps que les ovnis. En classe de terminale, la lecture d’un livre d’Aimé Michel le persuade qu’une grande question se cache derrière les récits relatifs aux « soucoupes volantes », et, pour se préparer à affronter cette énigme, il entreprend des études de philosophie.
Dans Science-fiction et soucoupes volantes, son premier livre, paru en 1978, il prend à contrepied les convictions des ufologues de l’époque puisque, sans nier la possible matérialité des ovnis, il entend démontrer que les récits de science-fiction ont anticipé leur irruption depuis la fin du XIXᵉ siècle. Ce constat pourrait ouvrir la voie de la réduction psycho-sociologique, mais l’auteur refuse cette solution et propose l’idée d’une hypothèse extraterrestre « au deuxième degré ». Tout se passe comme si un X insondable se manifestait à nous, entrant en résonance avec l’idée rêvée et datée que nous nous faisons de la technologie future que la science-fiction nous a léguée.
Après cette période engagée dans l’ufologie, Bertrand Méheust, sans cesser de s’intéresser aux ovnis, est devenu un historien des sciences psychiques, c’est-à-dire de la parapsychologie et de la métapsychique, en s’attachant à montrer l’impact souvent ignoré ou oublié que ces disciplines ont eu sur la culture moderne et contemporaine. Sa thèse, publiée en 1990 sous le titre Somnambulisme et médiumnité, fait autorité en ce domaine.
Après ce long détour, il revient aujourd’hui aux deux intuitions de Science-fiction et soucoupes volantes, l’élusivité des ovnis et la précession de la science-fiction, pour tenter de les nouer en une synthèse nouvelle.